L’Europe, Google, Apple & Cie

L’Europe, Google, Apple & Cie

Google, Apple

L’Europe, Google, Apple & Cie jouent dans la cour des grands. Dans le monde actuel où chaque voyageur ou marchandise qui se déplace, chaque changement de température ou mouvement de terrain peut se retrouver traduit en langage informatique, la façon dont on peut utiliser les données devient un atout tant en termes politique qu’économique. En matière de Big Data, l’Europe n’a pas encore réalisé à quel point elle est dépassée : sa dépendance par rapport à la superpuissance américaine s’explique par le fait qu’elle ne possède pas de chaîne industrielle adaptée elle ne s’est pas dotée d’une vision et d’une stratégie pour contribuer à ce nouveau monde cybernétique dont elle n’a pas encore jugé l’ampleur.

Les données – à savoir les empreintes numériques que les individus et leurs appareils laissent derrière eux en surfant sur Internet – représentent le nouveau pétrole de la société de l’information. Elles sont recueillies pour l’essentiel par quatre grandes sociétés américaines : Google, Apple qui les stockent dans ses méga-systèmes, Amazon et Facebook. On les surnomme les GAFA. Ils dominent le monde et exploitent à loisir les données des 520 millions d’Européens. Google réalise ses meilleurs scores sur le Vieux Continent, avec jusqu’à 90 % de part de marché et davantage dans le domaine des recherches sur Internet. Le manque à gagner est conséquent et le BCG a estimé en novembre 2012 à 1 000 milliards d’euros la valeur que peuvent générer les données numériques des Européens.

Cela crée pour les pays européens le même type de dépendance qu’ils peuvent avoir à l’égard des puits de pétrole du Moyen-Orient et pourtant le Vieux Continent n’a pas de stratégie à long terme pour parer à cela. Google, Apple et Amazon sont des pièces maîtresses dans ce jeu.

“Tout devient donnée numérique”, explique Stéphane Grumbach, directeur de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) : l’homme, son corps, ses déplacements, son comportement, la connaissance, donc “ tout a vocation à une existence dans le monde virtuel en émergence”. Le cyber-univers du web 2.0 vit actuellement son big-bang, à une vitesse très rapide. La loi de Moore, qui prédisait le doublement des capacités de stockage des ordinateurs, se décline désormais dans la donnée, indique le spécialiste. Un exemple de ce “Big data” : chaque minute, Youtube reçoit 24 heures d’images supplémentaires et Google, Apple ne font que suivre dans cette histoire. Et cela va encore s’accélérer. On prévoit 40 zettaoctets (soit 40 mille milliards de giga) de données numérisées produites à l’horizon 2020, contre 0,8 en 2010.

La Chine représente par rapport à tout cela une forteresse : deuxième puissance numérique mondiale, elle est protégée par ses idéogrammes et surtout sa grande muraille pare-feu, quasi impénétrable. Le pays n’a pas encore étendu ses tentacules cybernétiques, en dehors de ses frontières. La Chine contrôle toutefois 16 % des 50 premiers sites mondiaux, quand les entreprises américaines gèrent 72 % d’entre eux.

Pendant ce temps-là, les Européens peinent à réaliser leur retard dans la bataille du pouvoir sur le numérique. “La maîtrise de la société de l’information donne une puissance que l’on soupçonne encore peu et qui dépasse de loin les secteurs de l’économie marchande”, estime Stéphane Grumbach, en citant l’exemple qu’il considère comme le plus frappant : “Google a dans ses mémoires numériques davantage d’informations sur la France que l’Insee.”

Une grande partie des données personnelles générées par l’utilisation gratuite de sites Internet se retrouvent donc sur des systèmes étrangers. Par rapport à cet enjeu, des aberrations existent, comme celle concernant les données personnelles des Européens recueillies par des sites américains : elles ne sont ni protégées par les lois de l’Union, ni par celles qui s’appliquent aux résident américains.

Il y a une prise de conscience des politiques sur ce sujet. Au niveau de l’Union européenne, la protection des données de ses citoyens a fait l’objet de nouvelles propositions législatives en 2012. Mais ces nouvelles règles du ne devraient pas répondre au défi des données européenne stockées par exemple dans le “cloud”, qui reste sous contrôle américain.

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